1. Quand vous étiez à l’ISCOM, qu’est-ce qui vous a amené à vouloir faire ce que vous faites aujourd’hui, quelles ont été les étapes dans la définition de votre projet professionnel ?
Je n’ai pas su tout de suite vers quel type de poste me diriger. Lorsque j’ai intégré l’ISCOM en septembre 2011, mon rêve était de travailler en agence de publicité. C’est tout naturellement que je me suis dirigée vers la filière MARKETPUB où j’ai effectué ma première et deuxième année. J’ai beaucoup apprécié le cursus et les cours dispensés et j’ai eu la chance d’effectuer un stage de 3 mois en agence 360.
Toujours à la découverte du poste taillé pour moi, j’ai voulu voir ce qui se passait du côté de la communication chez l’annonceur. J’ai donc poursuivi mon cursus de troisième et quatrième année en COMAL avec une spécialisation en communication d’influence et communication interpersonnelle.
Enfin, pour terminer mes études, j’ai réalisé ma cinquième année en alternance dans la filière Communication et Création Numérique. Il s’agissait de la toute première filière en marketing digital disponible à l’ISCOM de Lyon. Consciente des enjeux du numérique et des débouchés à suivre, j’ai souhaité ajouter une nouvelle compétence à mon parcours.
2. Quel parcours avez-vous suivi après l’ISCOM ? En quoi consistait votre premier job (missions, responsabilités, objectifs) ?
À la suite de mon alternance, j’ai tout de suite trouvé un poste de responsable marketing pour un logiciel SaaS. C’est ce qui a lancé ma carrière dans les logiciel B2B SaaS.
Lors de ma première expérience post-ISCOM, j’ai travaillé pour un éditeur de logiciel SaaS. Il s’agissait d’une solution de CRM (Customer Relationship Management). J’ai construit la marque et son site web (accompagnée d’une agence), les packages de prix et j’ai également rédigé les contenus web pour référencer l’outil, lancé des campagnes Ads…. En bref : un peu tout. J’étais seule au marketing et tout était à faire. J’ai même eu l’occasion de construire le buyer Journey et travaillé en agilité avec le cadre de travail Scrum.
J’ai ensuite enchaîné sur un poste en acquisition puis en chargée de marketing innovation produit dans une autre entreprise. La dominante « produit » est très présente dans mes expériences. Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai évolué auprès de développeurs web, de product managers, product designers…
3. Quelles compétences et softskills sont d’après vous nécessaires pour travailler dans votre domaine ?
Aujourd’hui Product Marketing Manager chez LaGrowthMachine, je pense que 3 softskills sont indispensables au métier :
- Empathie : L’une des missions du PMM est de construire les personae pour ensuite adapter les messages et trouver le bon market fit pour son produit. On passe généralement par une phase de Discovery. Il faut donc comprendre les pains et gains et se mettre à la place des personae.
- Organisation : Le PMM a un poste très transversal. Il travaille régulièrement avec les équipes produit et sales. Il doit organiser le GTM (interne et externe) et mettre à exécution le plan d’action.
- Curiosité : Le secteur du SaaS évolue très vite. Il est nécessaire de se tenir au courant des avancées et se montrer curieux.
4. Avec le recul, quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner à quelqu’un qui souhaiterait marcher dans vos pas ?
Je n’ai pas vraiment de conseils à donner. Mais si vous désirez évoluer dans le secteur du logiciel SaaS :
1/ Renseignez-vous sur la solution avant d’envoyer votre CV ou de passer un entretien. Il y a une période d’essai gratuite ? Créez un compte ! Des vidéos explicatives ? Regardez-les. Cela fera vraiment la différence en entretien.
2/ Bossez vos compétences en data/tracking. La data est très importante pour le PMM. Elle permet de vérifier l’adoption de telle ou telle feature, travailler en test and learn et donc analyser la data pour voir ce qui fonctionne le mieux…
5. Quel est votre plus gros succès professionnel ? Votre plus grande difficulté ?
Mon plus gros succès professionnel : Avoir créé une solution SaaS de A à Z. De la conception des fonctionnalités jusqu’à leur commercialisation, en passant par l’organisation des développements.
Ma plus grande difficulté : Je ne sais pas si c’est vraiment une difficulté mais le secteur des logiciel SaaS demande une phase d’apprentissage notamment dans le vocabulaire employé avec les différentes teams : développeur, produit, sales… Une fois les pratiques des différentes équipes bien intégrées, tout roule !
Retrouvez Candice sur LinkedIn !