Juliette Dubois – Promo 2017

Quand vous étiez à l’ISCOM, qu’est-ce qui vous a amené à vouloir faire ce que vous faites aujourd’hui, quelles ont été les étapes dans la définition de votre projet professionnel ?

Lorsque j’étais étudiante à l’ISCOM, je n’avais aucune idée qu’un jour je développerai ma propre entreprise. En revanche, avec mes études et mes différents stages, j’ai tout de suite su dans quel secteur je souhaitais évoluer ; celui du luxe et de la mode.

    Quel parcours avez-vous suivi après l’ISCOM ? En quoi consistait votre premier job (missions, responsabilités, objectifs) ?

    Juste après l’ISCOM, j’ai rejoint une start up d’Intelligence Artificielle qui avait développé une plateforme au service des Marques de luxe pour les aider à optimiser leur performance produit. J’étais Responsable Grands Comptes sur le portefeuille luxe et je m’occupais principalement :

    • Reporting Clients (impact des activations marketing, positionnement du produit sur le marché, etc.)
    • Business Analysis
    • Stratégie de compte
    • Management de projet
    • Adoption de la plateforme

    Quelles compétences et softskills sont d’après vous nécessaires pour travailler dans votre domaine ?  

    Pour entreprendre, il est essentiel d’être patient ! Mais surtout, il est important de ne rien prendre pour acquis et de ne rien trouver insurmontable. Il faut être observateur de son marché, à l’écoute des retours des gens que l’on rencontre, curieux et impliqué (et appliqué !).

    Lorsqu’on développe sa propre entreprise, on recommence un peu tout à zéro. On apprend de multiples métiers que l’on n’avait pas connu avant car il faut tout maîtriser seul au départ. Par exemple, je travaillais essentiellement dans le marketing et merchandising produit et aujourd’hui je me retrouve à faire des Business Plan, de la comptabilité, de la couture. Je conclurais donc en disant qu’il n’y a pas de compétences spécifiques, mais surtout de la volonté de réussir et de la curiosité pour prendre la main rapidement sur les sujets qui nous sont inconnus au commencement.

    Avec le recul, quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner à quelqu’un qui souhaiterait marcher dans vos pas ? 

    Ce qui m’a aidée dans le développement d’Uli, c’est d’avoir eu des expériences en tant que salariée avant, car cela m’a permis déjà de savoir ce que je souhaitais développer mais surtout j’ai appris la rigueur, les enjeux d’une boîte, et j’ai développer diverses compétences et soft skills.

    Mais mon plus grand conseil, c’est d’oser ! Si vous avez évalué les risques et que vous avez la possibilité financièrement de vous lancer, alors foncez ! Qui ne tente rien n’a rien. Au pire ce sera un apprentissage, au mieux ce sera un succès 😉.

    Quel est votre plus gros succès professionnel ? Votre plus grande difficulté ?

    Mon plus gros succès professionnel c’est Uli mais c’est aussi ma plus grande difficulté! Il a fallu pas mal de temps avant d’arriver à développer LE produit.

    En créant Uli, j’ai souhaité mettre de la responsabilité et de l’éthique dès l’ADN de la marque (Uli veut dire Upcyclé – Local – Inclusif). Et pour ça, il fallait que mon produit, de sa matière première à sa vente, en passant par la confection et les étiquettes, soit le plus responsable possible. En creusant le marché, j’ai pu voir que l’éco-responsabilité n’était jamais respectée à 100% et c’était dur de trouver des fournisseurs et des prestataires avec qui travailler. Certains me disaient même d’être plus laxiste sur mes valeurs. Mais j’ai tenu bon, et après plusieurs mois de recherche et d’acharnement, j’ai pu développer le 1er coussin 100% upcyclé, 100% responsable, 100% fait-main, 100% made in France.

    Retrouvez Juliette sur LinkedIn !