Laura Meunier – Promo 2019

1/ Quand vous étiez à l’ISCOM, qu’est-ce qui vous a amené à vouloir faire ce que vous faites aujourd’hui, quelles ont été les étapes dans la définition de votre projet professionnel ?
Je me souviens qu’en découvrant les différents (et nombreux) métiers de la communication, j’étais fascinée par celui de planneur stratégique. À l’époque, c’était assez mystique pour moi, je dois bien l’avouer. Je voyais cette discipline comme un savoureux mélange entre avant-gardisme, réflexion, et créativité. C’était un métier peu courant, et j’étais admirative des planneurs stratégiques dont je lisais les travaux ou interviews… et c’est toujours un peu le cas !

Alors forcément, une fois arrivée à l’ISCOM j’ai prêté une attention particulière aux cours de planning strat et aux disciplines qui s’en approchaient. Une chose en amenant une autre, en 4ème année j’ai décroché un stage de 6 mois dans le pôle planning stratégique chez tequilarapido, une agence niçoise avec laquelle j’ai ensuite passé 4 belles années.

2/ Quel parcours avez-vous suivi après l’ISCOM ? En quoi consistait votre premier job (missions, responsabilités, objectifs) ?
Après ce stage, je suis passée en alternance dans la même agence. Cette année-là, je faisais donc des allers-retours toutes les semaines entre Nice (pour le travail) et Lyon (pour l’ISCOM). Maintenant qu’il existe un programme en distanciel, mais aussi un campus niçois, j’avoue que je jalouse un peu les étudiants d’aujourd’hui !

J’ai rapidement gagné en responsabilités en agence, et des petits travaux de veille et benchmark, je suis vite passée aux recommandations stratégiques pour des appels d’offres d’envergure nationale et internationale. C’est un travail très enrichissant, dans lequel on apprend constamment en faisant face à de nouveaux challenges. J’ai également eu l’opportunité de manager des stagiaires et alternants assez rapidement après l’obtention de mon diplôme. Ce lien avec les étudiants m’a toujours plu, c’est très formateur de devoir former !

Aujourd’hui, je suis consultante indépendante en planning stratégique, je travaille avec différents clients, qu’ils soient agence ou annonceur. Et j’ai renoué avec l’ISCOM en tant qu’intervenante en planning stratégique, ce qui me donne l’impression de bien boucler la boucle !

3/ Quelles compétences et softskills sont d’après vous nécessaires pour travailler dans votre domaine ?
Pour faire du planning stratégique, il faut avant tout être curieux. Aimer apprendre en toutes circonstances : lors de sorties culturelles, auprès de son cercle de proches, en échangeant avec d’autres professionnels, en se documentant… Il faut avoir faim de “nourriture intellectuelle”. D’après moi, même s’il faut savoir travailler en équipe, il faut également apprécier le travail autonome. Encore plus lorsque l’on est indépendant.

Et puis évidemment, il faut savoir faire preuve d’empathie, de rigueur, de méthodologie… et encore une fois, encore plus lorsque l’on est indépendant et donc livré à soi-même dans l’organisation du travail.
Au-delà de ça, il faut ajouter les connaissances dans les différents secteurs sur lesquels on est amené à travailler. Dans mon cas, avec mes 5 jeunes années d’expérience, j’ai déjà acquis des compétences dans de nombreux secteurs d’activités comme l’automobile, l’énergie, les soins et beauté, la finance et l’assurance, la construction, les spiritueux, le luxe, l’ameublement…

4/ Avec le recul, quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner à quelqu’un qui souhaiterait marcher dans vos pas ?
C’est peut-être un peu cliché, mais je dirais ne jamais arrêter d’apprendre. Je fais partie de ceux qui ont aimé les années passées sur les bancs de l’école, et parfois je me dis que quelque part je ne les ai jamais quittés. On travaille dans un milieu en constante évolution, où des esprits novateurs proposent des campagnes/opés inédites tous les jours. Alors il faut se tenir au courant, aller chercher l’inspiration, et se nourrir de tout ce qui peut nous enrichir et valoriser notre singularité.

5/ Quel est votre plus gros succès professionnel ? Votre plus grande difficulté ?

C’est la question qui teste notre modestie c’est ça haha ?
Dès mes 25 ans, j’ai eu la chance de signer des articles et tribunes dans des médias comme Stratégies, l’ADN, La Réclame… j’en suis assez fière.
Et puis, ma plus grande difficulté a certainement été de faire un choix entre travail salarié et travail indépendant. J’étais dans le confort de l’emploi salarié, et j’entendais au loin les sirènes de l’entreprenariat. Mais se lancer demande du courage, et j’ai beaucoup réfléchi avant de faire le grand plongeon. Et finalement, je suis assez rassurée et ravie de voir que les clients me font confiance. C’est difficile de se lancer, mais finalement je suis en train de vivre une belle aventure et le travail est récompensé.

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