1. Quand vous étiez à l’ISCOM, qu’est-ce qui vous a amené à vouloir faire ce que vous faites aujourd’hui, quelles ont été les étapes dans la définition de votre projet professionnel ? 

Je suis entrée à l’ISCOM car je voulais être journaliste ! A l’époque (2004) le web comme on le connaît maintenant n’existait pas vraiment, ce n’était que le début, il n’y avait que des sites internet et des blogs. J’avais choisi la section ACOM, dédiée aux techniques journalistiques (presse écrite, radio, TV, presse d’entreprise) mais aussi à la création multimédia. C’est à partir du second cycle que nous avons commencé à travailler sur des recommandations webmarketing et nous intéresser au digital. Et donc à partir de ce moment que j’ai commencé à faire mes stages dans ce domaine. C’est en 3^ème année (en 2006), après avoir fait un stage chez Aufeminin.com (webmaster et animation édito contenus jeunes et voyages) que j’ai voulu continuer dans cette voix et que je savais que c’est ce que je voulais faire.

2. Quel parcours avez-vous suivi après l’ISCOM ? En quoi consistait votre premier job (missions, responsabilités, objectifs) ?

J’ai effectué mon stage de fin d’études chez Accor, en tant que chargée de projets web, et j’ai eu l’opportunité de continuer en CDD pour terminer et lancer le projet (refonte du portail corporate worldwide), je suis restée près de 15 mois en tout. J’ai eu la chance d’avoir un super management qui m’a fait confiance durant ce stage et m’a donné l’opportunité de porter le projet de refonte en interne (échanger avec l’IT, accompagner les différents départements en interne, faire des présentations lors des réunions d’équipe, animer des réunions…), mais également de piloter nos différents prestataires (design, éditorial, gestion de projets). C’était une sacrée belle première expérience qui m’a apporté toutes les bases de la gestion de projet web au sein d’un grand groupe.  

C’était aussi une période de crise (2008/2009) avec moins de CDI et après mon expérience chez Accor, j’ai enchainé avec un autre CDD à l’APEC. C’est en avril 2010 qu’Accor m’a rappelée pour me proposer de rejoindre son activité Accor Services (Edenred aujourd’hui) et de m’occuper de la construction de la partie digitale corporate dans le cadre de la scission de ses 2 activités (hôtellerie et services) avec cotation en bourse prévue dans la foulée… Gros challenge et premier CDI en 2010 soit 1 an et demi après avoir été diplômée. Même si sur le papier il ne s’agissait pas de ma toute première expérience, elle a été incroyablement dingue et formatrice ! Car j’ai construit/vécu la scission d’un groupe du Cac 40 (pas commun) et la naissance d’une nouvelle entreprise cotée en bourse… pas le droit à l’erreur, le challenge à relever était unique et ça a été un succès. Mon job était de piloter la partie digitale corporate : création d’un site corporate (from scratch), déclinaison des guidelines digitales pour les filiales, accompagner les BU sur le rebranding et les déclinaisons digitales, pilotage des campagnes d’annonce sur le digital… Grosse responsabilité car j’étais la garante sur le volet digital au HQ et auprès des BU.

3. Quelles compétences et softskills sont d’après vous nécessaires pour travailler dans votre domaine ?  

Une bonne connaissance du digital et de la communication. Dans mon cas, je travaille vraiment sur la communication en ligne, je travaille la notoriété, la préférence de marque, l’image sur les canaux digitaux avec les leviers qui vont bien, ce n’est pas juste du digital. Et à côté de ça, il faut aussi connaître les leviers digitaux pour répondre à ces objectifs. 
Concernant les softskills, il faut être organisé, méthodique, à l’écoute des équipes (car il s’agit surtout de leur vitrine sur le digital), savoir anticiper (la base de la gestion de projets), être réactif et toujours avoir une solution à proposer en cas de problème (il n’y a d’ailleurs jamais de problème).

4. Avec le recul, quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner à quelqu’un qui souhaiterait marcher dans vos pas ? 

Bonne question. Je dirai bien choisir ses stages, ses alternances en essayant de se projeter. Toujours être curieux et rigoureux, montrer qu’on a envie d’y arriver et qu’on est investi dans ses missions !

5. Quel est votre plus gros succès professionnel ? Votre plus grande difficulté ?

La création et le lancement d’Edenred (anciennement Accor Services) sur le digital est ma plus grande fierté et ça a aussi été ma plus grande difficulté car j’apprenais en même temps que je faisais, on avait tellement peu de temps pour tout lancer dans les temps. Le plus dur a été de recadrer l’agence qui partait un peu dans tous les sens et qui ne livrait pas à temps alors que je devais rendre des comptes au PDG. Pas simple mais ça a été très formateur et en vrai, chaque difficulté est une opportunité de grandir et de faire mieux la fois d’après.

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